mercredi 10 février 2016

Suer, avoir chaud pis voir rien

Suer, avoir chaud pis voir rien. C'est le commentaire que Danielle a fait lorsque j'ai suggéré d'aller faire l'ascension du mont Pelée.
Elle déborde d'enthousiasme.
Nous y sommes allé quand même.
Le cadran nous réveille à 0600h. C'est la barre du jour. Un petit-dej rapide et nous sommes en route vers le volcan.
Notre approche de la montagne passe par le village Ajoupa-Bouillon qui est déjà à une bonne altitude.
C'est complètement mort personne dans les rues. Un dur lendemain de carnaval pour les locaux je suppose.
Nous continuons notre ascension. Nous entrons déjà dans les nuages. C'est beaucoup plus rapide que la dernière fois ou nous avons fait un repérage. Il faut ralentir, La visibilité ne dépasse pas 30 pieds sur la route et le chemin est très très étroit et sinueux. Nous arrivons à l'observatoire. La purée est très épaisse. Il y a déjà deux voitures. Un guide fait un topo à deux touristes puis ils partent.
Notre intention est de monter jusqu'à la caldera puis de revenir. C'est une heure trente de marche avec un niveau de difficulté de 2 à 3 (apparamment il existe un système de classification). Il y a un fin crachin en suspension dans l'air. La visibilité est d'une vingtaine de pieds. Tout le relief est dans un épais brouillard. À un certain moment il se met à pleuvoir.  L'air est frais mais nous avons chaud. La trail s'est transformée en pente presque verticale de rochers. c'est de l'ascension à quatre pattes.  La pluie a rendu les roches glissantes. Je sais pas à quelle hauteur nous sommes. Le brouillard occulte tout ce qui est en haut ou en bas. Danielle trouve ça un peu trop heavy. Nous rebroussons chemin.
Pas satisfaits, nous continuons aux 'Georges de la Falaise' (suggestion de Cément). Il faut descendre dans un canyon au fond de la jungle. La Rivière aux Falaises se jette dans une cascade spectaculaire ou on peut se baigner et foirer. Un spot a voir!

L'observatoire (le départ) à notre retour. Le brouillard se lève tranquillement. 


Visibilité, 20 pieds.


 Le départ de la piste.


Sur la piste. On devine plus que voir le relief. 


Quelqu'un qui s'est cassé la gueule dans le coin, peut-être. 


Il y a rien qui batte une visite de distillerie pour se remettre de toutes ces émotions. 


L'ancienne distillerie. 


 La déchiqueteuse?


Le sourire!


C'est plus complexe qu'il n'y paraît. 


Les bacs à fermentation

Le bout de la route, Grande Rivière. Pour aller plus loin, faut prendre un bateau. 


La mer à Grande Rivière.

4 commentaires:

  1. Moi j’achète le sourire. Peux-tu me dire si c'est avant ou après la dégustation de rhum?
    MN

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  2. Si on regarde la photo de Danielle, le titre du blog aurait pu être: Boire, être chaud et voir la vie en rose.

    CC

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    Réponses
    1. Le rhum c'est pour oublier tous les nouveaux muscles que j'ai découvert !
      DS

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