mardi 16 février 2016

Les plages

Pas beaucoup de belles beaches baignables en Martinique. Bizarre, pas vrai?
Sur la côte atlantique, si on enlève la presqu'île La Caravelle, on oublie ça.
Aux Trois Îlets et alentours, il y a beaucoup TROP de monde.
Sur la côte sud, aux Diamants, on s'est tapé des rouleaux de plus de un mètre. Attention à ne pas perdre son costume de bain. Ça faisait pas plus de cinq minutes qu'on était à l'eau que Danielle a fait le truc du teton à l'air!
Aux Salines, la beach a été emportée par un ouragan il y a quelques années. Il ne reste plus qu'une mince bande de terre avec un cortège interminable de chars stationnés dessus.
Sur la côte caraïbe, on a fait Saint-Pierre puis on s'est arrêté là. Pas mal. C'est un coin de boaters.
La balance des plages côté caraïbes, on a pas vu. C'était trop loin. En fait ce ne l'était pas vraiment. Peut-être 25 à 30 km. Mais sur leur réseau routier, ce qui aurait du prendre vingt minutes prenait au moins trois fois ce temps.
Finalement après toutes nos périgrinations, on s'est trouvé une petite plage à notre goût dans l'Anse L'Étan à Tartane sur la presqu'île La Caravelle. Une mer moyennement agitée, des douches et toilettes, des tables pour bouffer et surtout, pas beaucoup de monde.
Pour l'apnée, pas la peine de traîner un masque.
Pour la plongée, idem.
Peut-être qu'on devient difficile en vieillissant?


Le trio aux Trois Islets.


Une petite beach à Tartane 


 La beach Aux Diamants, un bon 2.5 km de long.


Le rocher du Diamant. En face de la beach.


Notre beach à l'Anse l'Étan.


Your's truly. 


Un selfie. 


Il y a de la vague!



La Sultane Validé

Pour compléter mon intervention éthylique concernant le pirate Dubuc dans le message -Le Robert- voici la légende de la 'Sultane Validé' telle que rapportée dans la littérature locale.

Aimé Dubuc de Rivéry est née en 1776 à Pointe Royale, au Sud Ouest du Robert. Cette jeune cousine de Joséphine Tascher de la Pagerie -la future Impératrice Joséphine de Beauharnais- fut envoyée en métropole pour y parfaire son éducation.
Tandis qu'elle regagnait sa famille quelques années plus tard, le vaisseau de son voyage fit naufrage.
Selon la légende, la jeune rescapée est emmenée à Alger, centre du commerce d'esclaves, pour y être vendue. Frappés par son exceptionnelle beauté et sa grâce, les corsaires l'offrirent en cadeau au Dey d'Alger, qui en fit don à son tour au Sultan de Turquie.
Toujours selon la légende, cette jeune créole de la Martinique, aurait donné naissance au Sultan Mahamoud II, ce qui lui aurait valu le titre de Sultane Validé (qui signifie la mère en turc).

That's it folks, end of the story :)


Les ruines du chateau Dubuc sur la presqu'île La Caravelle, côté atlantique.


Le 'sentier' qui mène au phare. Une marche de trois heures, aller-retour. 


Le phare de la presqu'île. 


La station météo au bout de la presqu'île. 


La presqu'île La Caravelle vue du phare. 


Le touriste dans des ruines. Attention aux serpents 'Fer de Lance' et à Matoutou-Falaise


samedi 13 février 2016

Le Robert

Notre appart est dans la commune Le Robert.
En face, une baie protégée du fetch atlantique.
Dans cette baie, une demi-douzaine d'îlets. Îlet Loup Garou, îlet Chancel, îlet Madame...
Ces îlets sont presque tous privés. Les proprios ne veulent pas voir de touristes sur leurs îles. Le maire de la commune veut que les touristes puissent aller sur les îles pour visiter. La bataille est pognée. En théorie on peu essayer d'y aller. L'armée nous protège.
Alors on se paye un tour de bateau pour faire un peu de tourisme nautique. La première île on arrête pas. La dernière fois que la capitaine Maryetka s'est arrêtée, elle s'est fait crier des bêtises et lancer des roches.
On fait un 'pitstop' à l'île Chancel. Ça fait pas cinq minutes qu'on est là qu'on croise le proprio qui est sur l'île avec de la compagnie. Il nous lance pas de roches et nous crie pas après.
L'île Chancel, c'est une ancienne plantation de canne à sucre qui fonctionnait avec une armée d'esclaves à l'époque où la France s'adonnait joyeusement à l'esclavage. Aujourd'hui, Chancel abrite une espèce d'iguanes tout vert en voie de disparition.
Il n'y a plus de canne à sucre, la jungle a repris le dessus.
Si l'on en crois les histoires, l'ancien proprio était un pirate. Le type, un certain Dubuc, aurait utilisé ses esclaves de Chancel pour se faire batir un chateau sur la presqu'île La Caravelle. C'est le même gars qui aurait kidnapé la cousine de Joséphine (la blonde à Napoléon) et qui l'aurait vendue a un sultan arabe parce qu'èta bin belle.
Bon c'est assez, le vin commence a faire effet.
Ha oui. On a fait un bin bo tour :)

La ville Le Robert au fond de la baie. 


La sympathique capitaine Maryetka (Yougoslave). Elle a fait le tour du monde en solitaire sur son petit voilier avec son chien 'Chérie'


L'hospitalité dans toute sa splendeur. Faut pas s'inquiéter, c'est pas généralisé. 


Le figuier maudit, un arbre qui en parasite un autre. 


Le Mancenillier; toutes les parties de cet arbre sont poisons. Si il pleut et que vous êtes sous cet arbre, ce qui vous tombe dessus est aussi corrosif que le jus de la bibite dans 'Alien'. 


Le voyez-vous? 


La mangrove est omniprésente. 


Une pisciculture au beau milieu de la baie. 


Notre appart est dans ce batiment. 


On me dit qu'il y a un stuff dans la carapace de ce crabe que les pharmaceutiques s'arrachent.


vendredi 12 février 2016

La christophine

Au marché, le légume coûte 1 euro, vraiment pas cher.
Une sympatique mamasita nous a expliqué comment préparer le légume


On coupe le légume en deux et on enlève le noyeau. (ds)


On fait bouillir 20 minutes dans l'eau salée. (ds)


On gratte la chair et on laisse égoutter. (ds)


J'ai fait rôtir un oignon avec du sel, du poivre et du persil, j'ai ajouté un peu de lait chaud  et du fromage râpé et j'ai mélangé le tout avec la christophine. J'ai remis le tout dans la coquille . (ds)


J'ai rajouté un peu de fromage et de poivrons rouges et mis les coquilles au four. (ds)


Et voilà ! Délicieux (ds)


Servis en accompagnent avec de la raie sauce à la lime et un petit Listel! (ds)





jeudi 11 février 2016

Qu'est-ce que c'est?




Crever la dalle

Enfin c'est fini. Hier c'était la dernière journée de carnaval dans l'île.
Je n'ai plus d'appétit pour ce genre de bordel. Des milliers de chars stationnés n'importe comment. Des milliers de gars habillés en femmes et de femmes habillées en gars. Un raffut cacophonique indescriptible. Les rues envahies par des piétons  énervés. Du monde saoul partout. On a même eu droit a trois ou quatre tentatives de taxage sur la route. À Macouba, ils étaient bien organisés. Une bande de cagoulés à l'entrée du village et une bande à la sortie qui bloquaient la route. Seulement les automobiles de touristes étaient ciblées (les chars loués).
J'ai pas allongé un centime. Ça me pompe trop les baskets ce genre de comportement.
Une chose qu'on avait pas prévu, c'est que tout est fermé pendant trois jours. Les épiceries, les bars, les restos. Conséquence, on a manqué de bouffe. Le lundi on a bouffé de la pizza pour diner et encore de la pizza pour souper (c'est tout ce qu'on a trouvé) qu'on a ramassé à la Marina du Marin. Le mardi on a soupé avec une baguette et une canne de pâté acheté dans une station d'essence. Hier, il nous restait un peu de riz et deux oignons, alors Danielle nous a fait un bon riz aux oignons.
Bon ce matin notre premier stop, c'est l'épicerie.


Le Marin, c'est un village au sud de l'île. Il y a une méga-marina sur la côte. 


Des centaines de voiliers. 


Encore des curedents. 


C'est la meilleure manière de voyager. On évite les embouteillages.

Une petite visite s'impose en passant dans le coin 


Histoire de faire descendre la pizza 


Ha, la chimie! 


Il y a des métiers qui se perdent.



mercredi 10 février 2016

Suer, avoir chaud pis voir rien

Suer, avoir chaud pis voir rien. C'est le commentaire que Danielle a fait lorsque j'ai suggéré d'aller faire l'ascension du mont Pelée.
Elle déborde d'enthousiasme.
Nous y sommes allé quand même.
Le cadran nous réveille à 0600h. C'est la barre du jour. Un petit-dej rapide et nous sommes en route vers le volcan.
Notre approche de la montagne passe par le village Ajoupa-Bouillon qui est déjà à une bonne altitude.
C'est complètement mort personne dans les rues. Un dur lendemain de carnaval pour les locaux je suppose.
Nous continuons notre ascension. Nous entrons déjà dans les nuages. C'est beaucoup plus rapide que la dernière fois ou nous avons fait un repérage. Il faut ralentir, La visibilité ne dépasse pas 30 pieds sur la route et le chemin est très très étroit et sinueux. Nous arrivons à l'observatoire. La purée est très épaisse. Il y a déjà deux voitures. Un guide fait un topo à deux touristes puis ils partent.
Notre intention est de monter jusqu'à la caldera puis de revenir. C'est une heure trente de marche avec un niveau de difficulté de 2 à 3 (apparamment il existe un système de classification). Il y a un fin crachin en suspension dans l'air. La visibilité est d'une vingtaine de pieds. Tout le relief est dans un épais brouillard. À un certain moment il se met à pleuvoir.  L'air est frais mais nous avons chaud. La trail s'est transformée en pente presque verticale de rochers. c'est de l'ascension à quatre pattes.  La pluie a rendu les roches glissantes. Je sais pas à quelle hauteur nous sommes. Le brouillard occulte tout ce qui est en haut ou en bas. Danielle trouve ça un peu trop heavy. Nous rebroussons chemin.
Pas satisfaits, nous continuons aux 'Georges de la Falaise' (suggestion de Cément). Il faut descendre dans un canyon au fond de la jungle. La Rivière aux Falaises se jette dans une cascade spectaculaire ou on peut se baigner et foirer. Un spot a voir!

L'observatoire (le départ) à notre retour. Le brouillard se lève tranquillement. 


Visibilité, 20 pieds.


 Le départ de la piste.


Sur la piste. On devine plus que voir le relief. 


Quelqu'un qui s'est cassé la gueule dans le coin, peut-être. 


Il y a rien qui batte une visite de distillerie pour se remettre de toutes ces émotions. 


L'ancienne distillerie. 


 La déchiqueteuse?


Le sourire!


C'est plus complexe qu'il n'y paraît. 


Les bacs à fermentation

Le bout de la route, Grande Rivière. Pour aller plus loin, faut prendre un bateau. 


La mer à Grande Rivière.